Jérôme à Velo

Mongolie

J’ai rencontré Aitor et Laura, un couple de cyclistes espagnol, à la frontière entre l’Inde et la Birmanie. Ils étaient tous les deux sur les routes depuis de nombreuses années et m’avaient alors parlé de leur passage en Mongolie. Un pays de grands espaces où la nature est reine m’avaient-ils dit. Quittant l’Inde et son milliard d’habitants, l’idée de me retrouver dans des endroits isolés un peu coupé du monde me plaisait. J’avais alors rajouté ce pays sur mon itinéraire.

6 mois plus tard, après 3 semaines sur les routes et pistes du nord de la Mongolie, je n’ai pas été déçu. Rarement au cours de ce voyage je ne me suis retrouvé si souvent au milieu de nulle part et en contact “direct” avec la nature. C’est un pays rude. Les distances sont longues. Il peut faire chaud. Il y a souvent du vent et très peu d’ombre ou d’endroits où s’abriter lorsqu’il pleut. Il m’a fallut quelques jours pour me décontracter et frapper aux portes des gers (ou yourtes) rencontrés sur la route. A chaque fois j’ai alors été bien reçu. Un bol de thé au lait, du pain et du beurre, du fromage, un peu de lait de jument fermenté, et un siège où s’asseoir dans la fraîcheur du ger. Les mongols sont un autre de ces peuples qui considèrent complètement naturel d’accueillir l’étranger.
En revanche il faut aimer la verdure ici. Je pense commencer à saturer un peu à la vue de ces collines verdoyantes et ondulantes. L’Himalaya s’éloigne et je le regrette un peu. Mon visa pour la Russie en poche je me dirige maintenant vers le lac Baikal. Je ne sais pas si la toundra sibérienne sera un réel changement, mais le japon est au bout de la route. J’attaque la dernière ligne droite vers le soleil levant. Une longue ligne droite de 4,000 kms en Russie 🙂
Quelques photos de Mongolie : https://goo.gl/photos/VbWDPqXT983WgNoh9
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